Aphorisation et cadrage interprétatif
Resumo
Les linguistes considèrent communément que les énoncés sont fondamentalement des unités transphrastiques, des textes, associés à des genres de discours, et que les phrases hors d’une structure textuelle sont des phénomènes marginaux : dictons, slogans, maximes...Dans cet article je défends l’idée que l’énonciation est en réalité partagée entre deux régimes: l’énonciation aphorisante, celui de phrases qui sont posées hors du texte et du genre de discours, et l’énonciation textualisante. L’énonciation aphorisante, ou aphorisation, se divise elle-même en aphorisations «primaires» (non détachée d’un texte) et «secondaires» (détachées d’un texte). Après avoir souligné quelques caractéristiques pragma-tiques majeures de l’énonciation aphorisante et en particulier de l’aphoriseur, c’est-à-dire de l’énonciateur d’aphorisations, je propose une classification des divers types d’aphorisations secondaire en fonction du «cadrage» dans lequel elles sont placées quand on les interprète. La même aphorisation peut en effet être interprétée différemment en fonction du cadrage auquel il est référé: «informationnel», «testimonial», «événementiel», «sapiential»
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